Le village global est peuplé d’êtres humains désincarnés qui n’existent plus dans leurs présences physiques, mais existent électroniquement, réduit à être une image et un pattern d’informations, rien de plus. — Marshall McLuhan
Quand nous pensons à la liberté, nous pensons à une étendue sans frontières, sans restriction. Un espace sans contraintes. Une société dans laquelle nous pouvons complétement exprimer nos différences, et suivre nos désirs les plus profonds. Nous pensons à l’auto-détermination, à la liberté civile.
Mais souvent nous oublions que cet espace que nous cherchons réside à l’intérieur de nous-mêmes, c’est dans la capacité imaginaire de nos jardins secrets que nous devons créer la possibilité de liberté avant de la chercher dans le monde qui nous entoure.
Plus nous contemplons notre reflet dans nos médias sociaux, plus nous nous éloignons de la possibilité de liberté et de vérité. L’extérieur devient alors l’intérieur et nous devenons les ombres de nous-mêmes.
Il existe cependant en tout temps la possibilité de déverrouiller des portes, de découvrir des pièces jusque-là oubliées et d’ouvrir les fenêtres.